Diomaye Faye, l'AES et la CEDEAO ; Mali-Burkina : des "dictatures militaires" ?; Côte d'Ivoire : quatrième mandat pour Ouattara ? ; Afrique du Sud : l'ANC un genou à terre ?
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Théophile Kouamouo est en compagnie de :
Fabrice Wuimo, journaliste et coprésentateur ;
Geneviève Goëtzinger, ancienne journaliste et présidente d’Imagge, spécialisé dans le conseil en stratégie politique et en communication ;
Salomé Meiers-Naëm, secrétaire nationale du PPA-CI, le parti de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo ;
Wilfried Ekanga, militant au sein du MRC, parti d’opposition au Cameroun;
et par la grâce de la visio Félix Atchadé, médecin de profession et militant communiste qui interviendra en dernière partie d’émission.
Au sommaire :
La visite du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye au Mali et au Burkina Faso, pays membres de l’AES… Forcément, les observateurs ont scruté les moindres faits et gestes. Pour une raison simple : si le PASTEF, parti désormais au pouvoir au Sénégal, a une certaine affinité avec le discours souverainiste et néopanafricaniste qui a cours à Bamako et à Ouagadougou, il est évident qu’il est auréolé du prestige des urnes, alors que ses homologues ne le sont pas. Ce qui n’a pas empêché Ibrahim Traoré d’obtenir une sorte de mandat de cinq ans suite à ce qu’on a appelé des “assises nationales”, quand dans le même temps les tensions semblent vives entre le président de la transition malienne Assimi Goïta et son Premier ministre civil, Choguel Maïga.
LE RHDP, parti du président ivoirien Alassane Ouattara, l’a présenté comme son “candidat naturel” lors d’une réunion publique, qui n’est pas encore une investiture… Les dés sont-ils déjà jetés ? On en parlera.
En Afrique du Sud où l’ANC vient de se faire lourdement sanctionner par les électeurs lors d’élections générales. Tout en demeurant, loin devant les autres, la principale force politique du pays. Pour quelles conséquences ?