Françafrique : et si l'extrême droite arrivait à Matignon ?/Sénégal : quand Sonko se fâche/Burkina : pourquoi tant d'arrestations ?/Peut-on critiquer la France quand on est un journaliste africain ?
L'intégralité de la dernière édition de "Décrypter l'Afrique"
Théophile Kouamouo est en compagnie de :
Seidik Abba, journaliste, auteur, chercheur associé et président du Centre international d’études et de réflexions sur le Sahel (CIRES) ;
Niagalé Bagayoko, politiste, présidente de l’African Security Secteur Network, en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale ;
et par le biais de la visio, Ayoba Faye, journaliste sénégalais, qui débattra depuis Dakar.
Au sommaire :
Comment la dissolution de l’Assemblée nationale en France, décidée par Emmanuel Macron, et susceptible d’entraîner une cohabitation, est-elle perçue par les opinions et les politiques africains ? Qu’est-ce qui va changer dans les relations bilatérales et multilatérales, si l’extrême droite ou si la gauche parviennent à diriger le gouvernement français ? On en parlera.
Au Sénégal, le plus dur vient-il de commencer pour le Premier ministre Ousmane Sonko et le président Bassirou Diomaye Faye ? En tout cas, le premier cité est sous le feu des critiques après un discours virulent, notamment en direction des patrons de presse, et alors que la première goutte de pétrole vient d’être extraite du pays et que les premières vraies mesures de lutte contre la vie chère viennent d’être prises ;
Que se passe-t-il au Burkina Faso ? Entre arrestations tous azimuts, y compris de figures historiques du sankarisme, et rumeurs de coups d’Etat, l’atmosphère n’est pas à la sérénité. On s’y attardera.
Et en fin d’émission, Seidik aura droit à une carte blanche sur un sujet qu’il estime important : le regard que les officiels français portent sur les journalistes africains ou d’origine africaine, et qui peut leur valoir des persécutions quand ils ne sont pas alignés politiquement.