Mali : de quoi la dissolution des partis poltiqus est-elle le nom ?/Le "je pars mais je reste" de Tidjane Thiam

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Au sommaire cette semaine :

🔹 Au Mali, les partis politiques sont officiellement dissous un peu moins de cinq ans après l’arrivée au pouvoir d’Assimi Goïta à la faveur d’un coup d’État militaire. Dissous comme au Niger et comme au Burkina Faso. S’agit-il d’une sorte de pause du pluralisme, nécessaire pour combattre le terrorisme ? Ou la mise en place assumée d’un nouveau modèle politique propre à l’Alliance des États du Sahel, l’AES ? Nationalisme autoritaire, panafricanisme kaki ou dictature militaire, comment qualifier cette trajectoire politique inédite au Sahel ?
Pour en parler, Théophile Kouamouo a à ses côtés :
– Geneviève Goetzinger, ancienne journaliste et communicante
– Wilfried Ekanga, essayiste et militant du MRC au Cameroun
– Frank Toti, journaliste ivoirien
– Et en direct depuis Bamako, Maître Mamadou Konaté, avocat et ancien ministre malien

🔹 En Côte d’Ivoire, les remous continuent au sein du plus vieux parti du pays, le PDCI.
Alors que Tidjane Thiam a dû démissionner de la présidence du parti avant d’y être à nouveau plébiscité par un congrès extraordinaire, ses opposants internes, soupçonnés d’agir pour le compte du pouvoir, ne désarment pas. Et le risque d’un sabotage judiciaire plane toujours, à quelques mois d’une présidentielle à haut risque — d’autant que Thiam demeure pour l’heure inéligible.
Nous tenterons de décrypter ce feuilleton politique toujours avec
– Geneviève Goetzinger
– Wilfried Ekanga
– Frank Toti
– Et aussi avec Auguinard Séa, membre du bureau politique du PDCI-RDA