Mélenchon-Sonko : bilan d'une rencontre à Dakar/Côte d'Ivoire : Gbagbo investi, bientôt au tour de Ouattara ?/Cameroun : "coup d'État" à venir ?
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Aux côtés de Théophile Kouamouo :
Fabrice Wuimo, journaliste et co-animateur ;
Frank Toti, journaliste indépendant ;
Augusta Epanya, militante au sein de la Dynamique panafricaine et de l’UPC Manidem camerounais ;
Ousmane Gueye, militant du Parti des patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), de Bassirou Diomaye Faye et d’Ousmane Sonko ;
Et en visio depuis les États-Unis, Haman Mana, journaliste et éditeur camerounais, auteur récent d’un essai passionnant “J’aime l’odeur de l’encre sur le papier au petit matin”, paru aux Éditions du Schabel, et qui témoigne de 35 années de journalisme au Cameroun.
Au sommaire :
Au Sénégal… Et si le PASTEF de Bassirou Diomaye Faye Ousmane Sonko inaugurait vraiment une nouvelle manière de gouverner, et même de faire de la diplomatie ? La dernière originalité du duo au pouvoir est de recevoir à Dakar, avant tout autre officiel français, Jean-Luc Mélenchon, figure de proue de la France insoumise, non pas au nom de l’État mais au nom du parti… Qu’est-ce que cela signifie lorsque l’on se réclame de la rupture et du panafricanisme de gauche ?
En Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo a officiellement été investi candidat de son parti, le PPA-CI. Alors qu’il n’est ni éligible ni électeur après avoir été déchu de ses droits politiques. Quel est le projet qu’il porte désormais en solitaire, ayant rompu avec l’écosystème de la gauche ivoirienne, notamment ses alliés historiques ? Et ne tend-il pas la perche à Alassane Ouattara, dont il légitime politique la candidature probable, et dont on voit déjà des signaux ?
Le Cameroun vit-il sous la menace d’un coup d’État électoral et militaire ? En tout cas, l’opposant Maurice Kamto accuse ! Et il décrit le pouvoir camerounais comme un “régime dictatorial assumé”, qui en est réduit à penser que sa survie passe par un coup d’État militaire. Le précédent gabonais, voire le contre-exemple tchadien, doivent-ils être redoutés au Cameroun ?