Rencontre Gbagbo-Ouattara : une lueur d’espoir, au-delà des jeux d’intérêts ?
kouamouo.substack.com
Cet édito hebdomadaire est destiné aux abonnés payants de cette newsletter. Mais à titre exceptionnel, ce texte est rendu public. Pour nous donner la force de continuer, abonnez-vous, soutenez-nous. « Comment vas-tu Laurent ? Content de te voir ». Les mots choisis par Alassane Ouattara au moment d’accueillir son prédécesseur et rival Laurent Gbagbo dans la cour du Palais présidentiel d’Abidjan-Plateau, illustrent de manière assez piquante une réalité connue depuis une éternité : les politiciens sont aussi de grands comédiens. Dans cet univers impitoyable, on peut manoeuvrer pour envoyer son adversaire au bagne à Korhogo puis pour le transférer à la Cour pénale internationale, missionner pendant dix ans un cabinet d’avocats chargé d’aider à le faire condamner à la peine la plus longue possible, poser des obstacles à son retour au pays une fois qu’il a été acquitté, balancer des tonnes de lacrymos sur ses partisans le jour dudit retour… puis le recevoir en grandes pompes et rigoler avec lui à gorge déployée en le présentant quasiment comme notre meilleur ami.
Rencontre Gbagbo-Ouattara : une lueur d’espoir, au-delà des jeux d’intérêts ?
Rencontre Gbagbo-Ouattara : une lueur…
Rencontre Gbagbo-Ouattara : une lueur d’espoir, au-delà des jeux d’intérêts ?
Cet édito hebdomadaire est destiné aux abonnés payants de cette newsletter. Mais à titre exceptionnel, ce texte est rendu public. Pour nous donner la force de continuer, abonnez-vous, soutenez-nous. « Comment vas-tu Laurent ? Content de te voir ». Les mots choisis par Alassane Ouattara au moment d’accueillir son prédécesseur et rival Laurent Gbagbo dans la cour du Palais présidentiel d’Abidjan-Plateau, illustrent de manière assez piquante une réalité connue depuis une éternité : les politiciens sont aussi de grands comédiens. Dans cet univers impitoyable, on peut manoeuvrer pour envoyer son adversaire au bagne à Korhogo puis pour le transférer à la Cour pénale internationale, missionner pendant dix ans un cabinet d’avocats chargé d’aider à le faire condamner à la peine la plus longue possible, poser des obstacles à son retour au pays une fois qu’il a été acquitté, balancer des tonnes de lacrymos sur ses partisans le jour dudit retour… puis le recevoir en grandes pompes et rigoler avec lui à gorge déployée en le présentant quasiment comme notre meilleur ami.