Deuxième édito (normalement diffusé uniquement aux abonnés payants) mis gratuitement en lecture pour tous les inscrits. Pour me permettre de continuer, abonnez-vous et faites des abonnés. Il est évident que, sauf cataclysme, le sujet monopolisera l’attention médiatique en Côte d’Ivoire dans les semaines qui viennent : le retour au pays de l’ancien président Laurent Gbagbo, blanchi des accusations infamantes de crimes contre l’humanité suite à un interminable procès à la Cour pénale internationale. Les débats et polémiques se multiplient, sur le “format” de son retour et autour d’un thème : réjouissances populaires ou pas ? Au départ, l’on a vu un responsable d’ONG de victimes de guerre, Issiaka Diaby, orchestrer de mini-manifs pour dire son hostilité au retour de l’ancien numéro un ivoirien. Puis, avec le temps qui passe, des personnalités du premier cercle autour d’Alassane Ouattara - Kandia Camara, bombardée chef de la diplomatie et Adama Bictogo, secrétaire exécutif du RHDP - sont sorties du bois. Pas vraiment pour s’opposer au retour dans son pays de Laurent Gbagbo, mais pour réclamer de lui qu’il rase les murs. Qu’il rentre “en catimini”.
Merci pour cette belle analyse.
C'est ça qui est là vérité